BUDGET PARTICIPATIF 2023 / 2024
VOS IDÉES POUR CONSTRUIRE ANGERS ENSEMBLE
Changements sur "Bambou parc"
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- De quoi s’agit-il ? Décrivez votre idée.
- \nCréer une bambouseraie de centre-ville, un poumon vert en bambou, un parc dédié au bambou accessible au public. Par exemple près du skatepark Saint Serge car plusieurs espaces ne sont pas encore aménagés, ou alors juste engazonnés. Cela pourrait être un lieu de promenade pédagogique qui constituerait un îlot de fraîcheur et de détente. Cette espace permettra à la ville de mieux respirer mais pourrait également générer des revenus non négligeables pour la collectivité territoriale tout en créant des emplois si on décide aussi de l'exploiter.
- Qu’est-ce que cela apporte à la ville ? Cela répond-il à un manque ?
- C'est un espace de verdure qui ne stocke pas de chaleur pour la restituer la nuit, contrairement au béton, mais qui au contraire génère de la fraicheur grâce à l'ombre et l'humidité qu'il va créer. Ce projet peut constituer rapidement une ligne verte agréable, un lieu frais en cas de forte chaleur, en direction de St Serge. En effet, en plantant des plans âgés de trois ans, il atteindront plusieurs mètres de haut en seulement deux ans donc bien plus rapidement que des arbres avec lesquels la cohabitation est parfaitement possible. Ce lieu peut aussi servir de nichoirs refuges pour les oiseaux, les chats ne grimpant généralement pas aux bambous. Ce lieu permettra également à la ville de stocker rapidement du CO2 et donc de contribuer à la réduction des GES.
- Qui va en bénéficier ?
- L'ensemble des habitants de la ville pourra en bénéficier, l'accès à la bambouseraie sera public. Il s'agit d'un parc ouvert pouvant être à la fois un lieu de passage ou de détente. Les scolaires peuvent aussi y trouver un intérêt pédagogique.\nL'intérêt touristique est important pour ce type de parc pouvant faire l'objet d'une étape détente et découverte originale lors de la visite de la ville.
- Comment imaginez-vous son utilisation ?
- Cet îlot de verdure se veux également être un lieu pédagogique exposant, sur un ensemble de panneaux ou présentoirs, les multiples débouchés du bambou qui en font une matière d'avenir encore très peu connue en Europe qui en est pourtant le premier importateur mondial.\n- Pour l'environnement grâce à sa capacité à stocker rapidement du carbone (47% de sa masse) de part sa vitesse de croissance, un véritable poumon vert.\n- pour l'agriculture, les pousses sont comestibles et très nutritives, les feuilles sont également un bon fourrage pour l'élevage...\n- pour son bois imputrescible, utilisable dans le BTP, en architecture, en menuiserie, en ébénisterie...\n- pour l'énergie, ce bois est également un très bon combustible renouvelable\n- pour faire de la biomasse dont les composants sont utilisables en pharmacie, parapharmacie, cosmétique... \n- pour ses fibres utilisables dans l'industrie textile ou pour sa cellulose (papier)...\n- pour l'aménagement urbain, constitution de murs anti-bruit avec des aies de bambou non traçant...\n...\nEn plus d'être un lieu de détente agréable et frais , il sera donc aussi un espace de connaissance, les écoliers, collégiens et lycéens d'Angers peuvent s'y rendre avec leur professeur dans le cadre des objectifs de développement durable des programmes scolaires.
- Votre idée nécessite-elle une gestion particulière ? Si oui précisez.
- Elle nécessite mois de temps que la gestion d'un gazon qu'il faudra tondre régulièrement.\nPas de traitement pour la culture du bambou.\n\nLa principale précaution à prendre est de prévoir un espace de sécurité de 3,50 m autour des parcelles de bambou afin de broyer les pousses qui peuvent s'y développer en mars avril. Cela permet de garder le bambou dans son emplacement en bloquant les rhizomes qui cherchent à s'étendre. De nombreuses erreurs ont été commises dans certaines villes ce qui explique que certains services techniques rechignent parfois à planter du bambou traçant.\n\nIl faudra préparer les parcelles avant de planter.\n\nIl est possible d'envisager l'intervention d'un spécialiste pour présenter l'intérêt d'un tel projet auprès des élus et des services techniques si le projet est retenu.\n\nFinancièrement, une plantation de bambou est peu onéreuse, elle peut varier en fonction du nombre de pieds (entre 400 et 1800) qui seront plantés à l'hectare ( de 10 à 30 mille euros pour un hectare) sachant qu'au bout de cinq ans, avec le développement des différentes variétés de bambou, le rendu sera similaire. \nPour un centre ville, les coût peuvent être supérieurs en fonction des spécificités du lieu, de la signalétique, de l'implantation de panneaux d'information, de l'installation ou non d'éléments architecturaux ou d'ambiance.\n\nConcernant le financement, je pense qu'il est envisageable de mobiliser le Fond vert pour l'environnement du gouvernement notamment si la bambouseraie est aussi un lieu d'exploitation. Deux récoltes pas an, la première pour les pousses comestibles, en mars et avril, la seconde pour les chaumes, en automne ou en hiver. Il est également possible de confier la gestion du lieu à une association ou à un CAT car le bénéfice de l'exploitation d'un tel espace peut être assez important.\n\nÀ titre d'information, exploiter une bambouseraie pour une collectivité territoriale est particulièrement intéressant financièrement en plus de l’intérêt du stockage rapide du CO2 basé sur une ressource renouvelable. Cela peut faire l'objet d'un projet plus conséquent en dehors de la ville, sur le territoire de l'agglomération. \n
- Vous déposez cette idée
- A titre individuel
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- De quoi s’agit-il ? Décrivez votre idée.
- \nCréer une bambouseraie de centre-ville, un poumon vert en bambou, un parc dédié au bambou accessible au public. Par exemple près du skatepark Saint Serge car plusieurs espaces ne sont pas encore aménagés, ou alors juste engazonnés. Cela pourrait être un lieu de promenade pédagogique qui constituerait un îlot de fraîcheur et de détente. Cette espace permettra à la ville de mieux respirer mais pourrait également générer des revenus non négligeables pour la collectivité territoriale tout en créant des emplois si on décide aussi de l'exploiter.
- Qu’est-ce que cela apporte à la ville ? Cela répond-il à un manque ?
- C'est un espace de verdure qui ne stocke pas de chaleur pour la restituer la nuit, contrairement au béton, mais qui au contraire génère de la fraicheur grâce à l'ombre et l'humidité qu'il va créer. Ce projet peut constituer rapidement une ligne verte agréable, un lieu frais en cas de forte chaleur, en direction de St Serge. En effet, en plantant des plans âgés de trois ans, il atteindront plusieurs mètres de haut en seulement deux ans donc bien plus rapidement que des arbres avec lesquels la cohabitation est parfaitement possible. Ce lieu peut aussi servir de nichoirs refuges pour les oiseaux, les chats ne grimpant généralement pas aux bambous. Ce lieu permettra également à la ville de stocker rapidement du CO2 et donc de contribuer à la réduction des GES.
- Qui va en bénéficier ?
- L'ensemble des habitants de la ville pourra en bénéficier, l'accès à la bambouseraie sera public. Il s'agit d'un parc ouvert pouvant être à la fois un lieu de passage ou de détente. Les scolaires peuvent aussi y trouver un intérêt pédagogique.\nL'intérêt touristique est important pour ce type de parc pouvant faire l'objet d'une étape détente et découverte originale lors de la visite de la ville.
- Comment imaginez-vous son utilisation ?
- Cet îlot de verdure se veux également être un lieu pédagogique exposant, sur un ensemble de panneaux ou présentoirs, les multiples débouchés du bambou qui en font une matière d'avenir encore très peu connue en Europe qui en est pourtant le premier importateur mondial.\n- Pour l'environnement grâce à sa capacité à stocker rapidement du carbone (47% de sa masse) de part sa vitesse de croissance, un véritable poumon vert.\n- pour l'agriculture, les pousses sont comestibles et très nutritives, les feuilles sont également un bon fourrage pour l'élevage...\n- pour son bois imputrescible, utilisable dans le BTP, en architecture, en menuiserie, en ébénisterie...\n- pour l'énergie, ce bois est également un très bon combustible renouvelable\n- pour faire de la biomasse dont les composants sont utilisables en pharmacie, parapharmacie, cosmétique... \n- pour ses fibres utilisables dans l'industrie textile ou pour sa cellulose (papier)...\n- pour l'aménagement urbain, constitution de murs anti-bruit avec des haies de bambou non traçant...\n...\nEn plus d'être un lieu de détente agréable et frais , il sera donc aussi un espace de connaissance, les écoliers, collégiens et lycéens d'Angers peuvent s'y rendre avec leur professeur dans le cadre des objectifs de développement durable des programmes scolaires.
- Votre idée nécessite-elle une gestion particulière ? Si oui précisez.
- Elle nécessite mois de temps que la gestion d'un gazon qu'il faudra tondre régulièrement.\nPas de traitement pour la culture du bambou.\n\nLa principale précaution à prendre est de prévoir un espace de sécurité de 3,50 m autour des parcelles de bambou afin de broyer les pousses qui peuvent s'y développer en mars avril. Cela permet de garder le bambou dans son emplacement en bloquant les rhizomes qui cherchent à s'étendre. De nombreuses erreurs ont été commises dans certaines villes ce qui explique que certains services techniques rechignent parfois à planter du bambou traçant.\n\nIl faudra préparer les parcelles avant de planter.\n\nIl est possible d'envisager l'intervention d'un spécialiste pour présenter l'intérêt d'un tel projet auprès des élus et des services techniques si le projet est retenu.\n\nFinancièrement, une plantation de bambou est peu onéreuse, elle peut varier en fonction du nombre de pieds (entre 400 et 1800) qui seront plantés à l'hectare ( de 10 à 30 mille euros pour un hectare) sachant qu'au bout de cinq ans, avec le développement des différentes variétés de bambou, le rendu sera similaire. \nPour un centre ville, les coût peuvent être supérieurs en fonction des spécificités du lieu, de la signalétique, de l'implantation de panneaux d'information, de l'installation ou non d'éléments architecturaux ou d'ambiance.\n\nConcernant le financement, je pense qu'il est envisageable de mobiliser le Fond vert pour l'environnement du gouvernement notamment si la bambouseraie est aussi un lieu d'exploitation. Deux récoltes pas an, la première pour les pousses comestibles, en mars et avril, la seconde pour les chaumes, en automne ou en hiver. Il est également possible de confier la gestion du lieu à une association ou à un CAT car le bénéfice de l'exploitation d'un tel espace peut être assez important.\n\nÀ titre d'information, exploiter une bambouseraie pour une collectivité territoriale est particulièrement intéressant financièrement en plus de l’intérêt du stockage rapide du CO2 basé sur une ressource renouvelable. Cela peut faire l'objet d'un projet plus conséquent en dehors de la ville, sur le territoire de l'agglomération. \n
- Vous déposez cette idée
- A titre individuel
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Version créée le
22/08/2023 09:13