BUDGET PARTICIPATIF 2018

Catégorie : Confort & Embellissement de la ville

Budget : 10 500 €

Depuis le début de la rénovation du quartier des Hauts de St Aubin, de nombreux habitants et acteurs du territoire ont constatés un manque d’informations sur la vie du quartier, les services et les activités proposées par les associations, la maison de quartier, la bibliothèque…

En tant qu’habitant engagé dans la vie du quartier j'ai souhaité faire la synthèse des besoins exprimés en proposant, la réalisation d'un outil numérique de communication.

Le projet consiste à pouvoir disposer d'un "journal électronique " de diffusion grand public, d'informations locales, sur les activités sociales ou culturelles du quartier des Hauts de Saint Aubin.

Dans la perspective du futur équipement culturel du quartier, ce journal électronique sera installé en centralité, il devra être visible des axes de circulation piétonniers les plus empruntés.

Le site de la place fraternité semble être le mieux adapté.

Ce panneau d’information numérique fixe et lumineux viendrait en complément des supports d'informations existants, (journal du quartier, guide, documents associatifs de communication, les pages quartier du site de la ville…).

Il s'agit d'un panneau à affichage variable fabriqué par une société basée à Orvault en Loire Atlantique. La fabrication est 100 pour 100 française.

Le panneau est économique en énergie (diodes dernière génération, ultra basse consommation).

Le journal diffusera des messages en boucle permettant une récurrence importante et une meilleure perception par le lecteur. Les informations seront courtes et renouvelées très régulièrement en fonction des événements et activités proposées. 

Exemple de panneau numérique

PORTEURS : GUERIN JEAN-MARIE ET UN COLLECTIF D'HABITANTS

Catégorie : Culture dans la ville

Budget : 100 000 €

Je propose que la capitale de l'Anjou puisse ériger un totem original et symbolique afin d'honorer l'histoire et la renommée de l'horticulture, de rendre hommage à ceux qui ont contribué à son émergence, et de renforcer l'identité de la ville d'Angers ancrée dans un riche terroir.

J’ai donc imaginé un totem semblable à un phare sur les rives de la Maine (vert et lumineux) qui serait un symbole du végétal. Placée au cœur de la ville, cette œuvre d’art inviterait à découvrir ou redécouvrir le patrimoine végétal de l’Anjou.

Les différents croquis réalisés permettent de mieux illustrer cette œuvre d’art : la base de ce totem servirait de support pour des expositions changeantes, thématiques et ludiques, au centre une colonne végétale serait constituée de diverses plantations, en haut de grandes feuilles en fer forgées s’orientant avec le vent rendraient le totem plus vivant et ce dernier se finirait par une pointe éclairée de vert, symbolisant un bourgeon.

Ce totem de 8 à 10 mètres de haut attirerait la curiosité et ferait rayonner la renommée d’Angers, capitale du végétal.    

PORTEUR : GUILLAUME RENAU

Catégorie : Confort & Embellissement de la ville

Budget : 20 000 €

Il y a beaucoup trop d’incidents, parfois graves, où des cyclistes et des piétons se prennent les roues ou les pieds dans les rails du tramway.

Je propose que la Ville finance des tests pour permettre au lycée Chevrollier, qui a développé un prototype révolutionnaire pour sécuriser les rails du tramway, de valider ou pas son efficacité. L’idée repose sur un matériau permettant le comblement ponctuel des rails, au droit des passages piétons, avec une matière à mémoire de forme. De plus, pour produire ce matériau, on pourra récupérer la matière première auprès de sociétés de déchetterie de la ville et mettre en avant le système de recyclage, éco responsable.

Si les résultats sont positifs, le dispositif inventé pourra être industrialisé à Angers, permettant la création d’emplois, car c’est un besoin reconnu par tous les spécialistes du transport sans réponse à ce jour.

Ce projet concerne toute la ville

PORTEUR : REGIS AMATO

Catégorie : Confort & Embellissement de la ville

Budget : 10 000 €

La place Bichon, ou plutôt le « parking » Bichon, est assez austère pour les habitants du quartier. Il manque cruellement d’espace agréable et notamment de banc pour s’assoir, prendre un goûter avec ses enfants, discuter avec une connaissance…

Arborée, la place pourrait être plus conviviale avec l’installation de bancs propices aux échanges entre habitants du quartier.

Dix bancs pourraient être répartis tout autour de la place.  Des études de terrain permettront de valider la localisation exacte de chaque banc en fonction des règles et contraintes. 

PORTEUR : LAURENT GOUJON

Catégorie : Culture dans la ville

Budget : 22 000 €

Et si la Terre avait la taille d’une orange et se situait au milieu de la place La Rochefoucauld, où serait la Lune dans la ville ? Et le Soleil ? Et Mars ?... Et quelle serait leur taille ?

En repensant à une présentation du système solaire à l’échelle 1 milliardième (qui n’existe plus), sur les terres de la ferme pédagogique de Mortagne-au-Perche dans l’Orne, j’ai été saisi de la nécessité d’agir pour faire prendre conscience de la fragilité de notre planète et de la protéger pour sauvegarder le plus intact possible le fonctionnement de la vie sur terre.

L’astronaute Jean-François Clervoy, observant l’atmosphère de la Terre depuis la station spatiale, l’a comparé à une couche de vernis sur une orange...

Quoi de mieux pour en prendre conscience que de voir une présentation du système solaire et la place qui est réservée à la Terre, à une échelle appropriée.

C’est pourquoi je propose un parcours de 5 km qui commencerait à partir du pont Jean Moulin (ou île Saint-Aubin) et irait jusqu’au Lac de Maine, où le soleil 109 fois plus gros que la Terre serait représentée par un globe de 1,39 m de diamètre, Mercure serait à 60 cm et mesurerait 0,5 cm et ainsi de suite en fonction de l’échelle choisie....

Le parcours serait agrémenté d’approximativement 10 panneaux explicatifs.

Exemple d'un parcours astronomique sur le campus d'Orsay

Photo de la terre prise depuis la sonde Cassini

PORTEUR : PAUL BLU, ASSOCIATION CIEL D'ANJOU

Catégorie : Culture dans la ville

Budget : 35 000 €

« Parce qu’un homme sans mémoire est un homme sans vie, un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir. »

Cette citation du Maréchal Foch m’a été transmise, enfant, par mon instituteur. S’est alors ancrée en moi la notion de mémoire collective qui vise à nous souvenir des événements historiques tragiques, afin de faire en sorte que cela ne se reproduise pas. C’est pour partager avec vous cette passion que je vous propose l’aménagement d’une stèle de la mémoire sur l’Histoire de l’Anjou pendant la seconde guerre mondiale.

La stèle que je vous propose, sobre et moderne représentant une carte d’Angers créée par un artiste, pourrait porter sur sa face une croix de Lorraine (signe de notre département et de la résistance). Sur cette carte, des pictogrammes seraient positionnés à chaque lieu historique important. Sous chaque pictogramme, un flash code permettrait aux détenteurs d’un mobile, de bénéficier d’informations supplémentaires, via des pages Internet en relation avec les thématiques abordées.

Cette stèle serait destinée à toutes et à tous, angevins et touristes et nous permettrait de mieux nous souvenir de notre Histoire commune, diversifiée et riche. 

PORTEUR : CHRISTOPHE MARQUET, ASSOCIATION DU MÉMORIAL DES BUNKERS DE PIGNEROLLE

Catégorie : Partage & Solidarité

Budget : 3 500 €

Notre projet est d’installer deux frigos solidaires dans des endroits fréquentés de la ville d’Angers afin que les angevins puissent y accéder en déposant ou en prenant de la nourriture. Ce projet est inspiré du modèle Berlinois et a par la suite été mis en place dans d’autres villes comme Lyon, Marseille, Paris et Caen. Il est actuellement porté par une dizaine d’étudiants de l’Université Catholique de l’Ouest.

Le principe est assez simple. Des bars, des restaurants acceptent de loger le frigo dans leur structure pour une durée minimale de 3 mois. La structure d’accueil se charge de sortir le frigo le matin et le rentrer la nuit. Il vérifie également si les produits déposés sont consommables mais cette responsabilité revient surtout à la personne déposant le produit et/ou le récupérant. Ce projet à trois objectifs :

- Il permet une réduction du gaspillage alimentaire. A une heure où surproduction et gaspillage de masse se mêlent, il nous paraît essentiel de trouver une solution. Nous jetons chaque année en France 20 kg de denrées alimentaires encore consommables par personne pendant que d’autres ont des difficultés pour se nourrir. En effet, en 2010 ; 8.6 millions de Français vivaient avec moins de 964 euros par mois ce qui représente 14.1% de la population Française.

- De plus, les restaurants sont responsables de 14% du gaspillage par année qui représente 10 à 20 milliards d’euros en France en termes de pertes. Installer des frigos à Angers mais partout en France permettrait de réduire ces chiffres de manière significative avec le temps.

- Pour finir, l’installation d’un frigo solidaire permettrait de créer un espace d’échange dans les quartiers d’implantation du frigo.

Il y a bien entendu des normes sanitaires à respecter. La structure d’accueil se charge de l’entretien, de l’hygiène et du relevé de température du frigo. Ces normes sont aussi à la charge de tous citoyens l'utilisant.

Mode d'emploi d'un frigo solidaire

De l'envie à la concrétisation

PORTEURS : ARMELLE RINEAU, LOUISE P, MARIE G, GABRIEL M, MARGAUX B ET DAPHNE L POUR L'ASSOCIATION DES FRIGOS SOLIDAIRES

Catégorie : Préserver notre environnement

Budget : 10 000 €

Lorsque je me balade en ville, je m'aperçois qu'il n'y a pas beaucoup de possibilités pour les fumeurs (il en reste !) de se débarrasser de leur mégot sans risquer de mettre le feu à une poubelle ou les écraser par terre, ce qui n’est guère propre

En proposant des cendriers sur l’espace public pour le budget participatif (en prenant exemple sur ce que j’avais vu en Australie), j’ai découvert que le service propreté publique avait réalisé un prototype très efficace de cendrier extérieur fixé à une poubelle pour les agents de l’Hôtel de Ville. Mon projet vise donc à multiplier ce type de cendrier pour permettre de garder notre ville plus propre. De plus, avec ces nouveaux cendriers, les mégots pourraient peut-être être recyclés.

PORTEUR : NATHALIE COSTARD

Catégorie : Préserver notre environnement

Budget : 30 000 €

À Paris, un habitant respire l'équivalent de 183 cigarettes par an !

Comment ? À cause de la pollution atmosphérique !

Et à Angers alors ?

Beaucoup moins, me direz-vous ?

Eh bien, non ! La différence est très mince !

Vous ne me croyez pas ? Alors consultez les sources et voyez par vous-même.

Alors qu'est-ce qu'on peut faire ?

1ère chose : connaitre le niveau de pollution dans la ville en temps réel.

2ème chose : adopter les bons comportements pour épargner vos poumons et le reste !

Et comment on fait ça ?

En installant un panneau au cœur de la ville pour informer les angevins sur le niveau de pollution actuel et sur les bons gestes à adopter. Car oui, quelques gestes simples peuvent vous sauver et sauver les autres ! La pollution atmosphérique est sournoise, elle est là tout autour de vous, invisible, mais elle vous tue à petit feu. Ne vous laissez plus maltraiter, réagissez !

PORTEUR : THOMAS TRIANTAFALIDIS ET MARYLINE SIX

Catégorie : Jouer & Bouger

Budget : 70 000 €

Notre projet est d’aménager un city-stade près du square de la Chouanière (Voir plan dessiné par mon fils Martin), pour permettre aux enfants et adolescents habitant à proximité de pouvoir faire du sport en toute tranquillité et en sécurité.

Avec les habitants des immeubles (face au square de la Chouanière) et ceux des squares de la Roche, de Grésillé, "d'Habitat différent", c'est plus de 200 jeunes âgés de 2 ans à 18 ans qui pourraient profiter d'un tel équipement.

Ce city-stade aurait pour pratique sportive : du football, du handball et du basket-ball. Il serait construit près de la route de Grésillé à une distance d'environ 50 mètres des premières habitations.

Ce city-stade serait ouvert à tous les habitants du quartier Lac de Maine. Une conception axée sur l'écologie et la préservation de l'environnement pourrait être réalisée : matériaux utilisés écologiques (un synthétique avec des billes de sable ou de liège), une plantation d'arbres ou de haies serait envisageable, une cage avec un filet semi-transparent permettrait au city stade de se fondre dans l'environnement...

La proximité des jardins partagés faciliterait l'échange avec les générations plus âgées.

Notre modèle serait celui du terrain des Mortiers dans le quartier des Justices, Madeleine, Saint-Léonard (voir le dernier Vivre à Angers) que la municipalité vient d'inaugurer.

PORTEUR : JOEL GUERIN ET SON FILS MARTIN GUERIN