BUDGET PARTICIPATIF 2018

Catégorie : Préserver notre environnement

Budget : 2 000 €

La Maison à insectes agit sur la conservation de la biodiversité dans la ville. Elle permet d'héberger les abeilles solitaires, les coccinelles, les bourdons des champs et les pince-oreilles. Les insectes ont bien sûr besoin de trouver leur nourriture et celle de leurs larves mais aussi d’abris pour se réfugier à différents moments de leur vie : se protéger du mauvais temps, s'abriter pendant la longue période d’hiver, et se reproduire au printemps. C'est aussi un outil pédagogique et un moyen de sensibiliser petits et grands. Ce refuge sera visible au Jardin familial de la Roseraie (Aupanne). L'objet est constitué de briques assemblées, de végétaux séchés, de paille, de sureaux et de joncs. Un panneau, situé à ses côtés, informe le promeneur sur la morphologie et les habitudes de vie insoupçonnées de ces petits animaux.

PORTEUR : MAXIME HUGON

Catégorie : Culture dans la ville

Budget : 22 000 €

Et si la Terre avait la taille d’une orange et se situait au milieu de la place La Rochefoucauld, où serait la Lune dans la ville ? Et le Soleil ? Et Mars ?... Et quelle serait leur taille ?

En repensant à une présentation du système solaire à l’échelle 1 milliardième (qui n’existe plus), sur les terres de la ferme pédagogique de Mortagne-au-Perche dans l’Orne, j’ai été saisi de la nécessité d’agir pour faire prendre conscience de la fragilité de notre planète et de la protéger pour sauvegarder le plus intact possible le fonctionnement de la vie sur terre.

L’astronaute Jean-François Clervoy, observant l’atmosphère de la Terre depuis la station spatiale, l’a comparé à une couche de vernis sur une orange...

Quoi de mieux pour en prendre conscience que de voir une présentation du système solaire et la place qui est réservée à la Terre, à une échelle appropriée.

C’est pourquoi je propose un parcours de 5 km qui commencerait à partir du pont Jean Moulin (ou île Saint-Aubin) et irait jusqu’au Lac de Maine, où le soleil 109 fois plus gros que la Terre serait représentée par un globe de 1,39 m de diamètre, Mercure serait à 60 cm et mesurerait 0,5 cm et ainsi de suite en fonction de l’échelle choisie....

Le parcours serait agrémenté d’approximativement 10 panneaux explicatifs.

Exemple d'un parcours astronomique sur le campus d'Orsay

Photo de la terre prise depuis la sonde Cassini

PORTEUR : PAUL BLU, ASSOCIATION CIEL D'ANJOU

Catégorie : Jouer & Bouger

Budget : 100 000 €

L’objectif de notre projet est de construire un stade multisport derrière le collège Montaigne afin de remplacer le stade en falun et la piste actuels, qui sont en mauvais état (les gravillons du stade envahissent la piste et la rendent impraticable et le stade n’est pas toujours propre).

Nous souhaitons l’élaboration de cette installation afin que les habitants du quartier ainsi que les élèves du collège puissent pratiquer des activités sportives sur des équipements plus agréables et sécurisés. Il s’agirait donc de l’aménagement d’un important city-stade de football en pelouse synthétique avec deux buts qui formeraient un grand terrain dans le sens de la longueur, et six buts qui composeraient trois petits terrains dans le sens de la largeur. Nous voudrions également que la piste soit rénovée et agrandie pour disposer de plusieurs couloirs d’athlétisme aboutissant sur un sautoir. Nous tenons à ce que cet ensemble soit clôturé pour limiter les nuisances (déjections canines, bouts de verre, scooters...).

PORTEURS : ROMAIN GUIHARD ET LES ÉLÈVES DU COLLÈGE MONTAIGNE

Catégorie : Préserver notre environnement

Budget : 20 000 €

L’eau de pluie est chargée en micro-organismes utiles à l'épanouissement des plantes et permet de réaliser des économies d'eau courante.

Il n'est pas toujours facile de s'en procurer en quantité lorsqu'on cultive des plantes dans les jardins citadins. Les surfaces de toits disponibles sont parfois éloignées et ne fournissent que de petits volumes d'eau qui s'épuisent rapidement. Le récupérateur entre plate-forme expérimentale et sculpture, capte les précipitations et l'humidité atmosphérique à l'aide d'une grande toile tendue.

L'eau y ruisselle et coule dans une cuve pouvant contenir jusqu'à 3600 litres d'eau. La toile sert de surface d'ombrage en été et des assises placées autour du réservoir en font un lieu tourné vers la rencontre et la convivialité. Les jardiniers Angevins pourront y accéder au Jardin familial de la Roseraie, un autre modèle sera situé dans le quartier Belle-Beille, au jardin familial de la Haloperie. 

PORTEUR : MAXIME HUGON

Catégorie : Jouer & Bouger

Budget : 180 000 €

Ce projet vise à offrir un accès gratuit et de proximité à des jeux d’eaux en période estivale.

Ces jeux d’eaux seraient installés dans les parcs, les squares, ou à défaut sur les places des différents quartiers de la ville, généralement à proximité des aires de jeu (mais pas obligatoirement), afin de constituer des petits pôles de jeux aquatiques.

Pour moi, ce projet répond à trois objectifs :

- un besoin pratique et une question de santé publique : avec les périodes de canicule de plus en plus fréquentes, il est fondamental de permettre à tous, petits et grands, de se rafraîchir à l’extérieur, en particulier ceux qui ne partent pas en vacances ou ne peuvent pas se déplacer à la piscine, dans les lacs...

- un souhait de proposer des activités ludiques pour les enfants, y compris les tout-petits qui sont souvent les oubliés de l’espace public,

- une volonté d’embellir les parcs en faisant de ces jeux d’eaux des petites œuvres d’art ou d’architecture, aux formes et aux couleurs joyeuses, qui conservent un aspect esthétique en dehors de la saison estivale.

La surface de ces jeux dépendrait de l’espace disponible sur les emplacements visés, pouvant aller du petit portique de brumisateurs à de plus grandes surfaces proposant de multiples jeux et pourrait être développée sur 3 quartiers en complément de la promenade Jean Turc et de la place Jean XXIII.

PORTEUR : COLINE PIERRE

Catégorie : Confort & Embellissement de la ville

Budget : 10 500 €

Depuis le début de la rénovation du quartier des Hauts de St Aubin, de nombreux habitants et acteurs du territoire ont constatés un manque d’informations sur la vie du quartier, les services et les activités proposées par les associations, la maison de quartier, la bibliothèque…

En tant qu’habitant engagé dans la vie du quartier j'ai souhaité faire la synthèse des besoins exprimés en proposant, la réalisation d'un outil numérique de communication.

Le projet consiste à pouvoir disposer d'un "journal électronique " de diffusion grand public, d'informations locales, sur les activités sociales ou culturelles du quartier des Hauts de Saint Aubin.

Dans la perspective du futur équipement culturel du quartier, ce journal électronique sera installé en centralité, il devra être visible des axes de circulation piétonniers les plus empruntés.

Le site de la place fraternité semble être le mieux adapté.

Ce panneau d’information numérique fixe et lumineux viendrait en complément des supports d'informations existants, (journal du quartier, guide, documents associatifs de communication, les pages quartier du site de la ville…).

Il s'agit d'un panneau à affichage variable fabriqué par une société basée à Orvault en Loire Atlantique. La fabrication est 100 pour 100 française.

Le panneau est économique en énergie (diodes dernière génération, ultra basse consommation).

Le journal diffusera des messages en boucle permettant une récurrence importante et une meilleure perception par le lecteur. Les informations seront courtes et renouvelées très régulièrement en fonction des événements et activités proposées. 

Exemple de panneau numérique

PORTEURS : GUERIN JEAN-MARIE ET UN COLLECTIF D'HABITANTS

Catégorie : Culture dans la ville

Budget : 100 000 €

Je propose que la capitale de l'Anjou puisse ériger un totem original et symbolique afin d'honorer l'histoire et la renommée de l'horticulture, de rendre hommage à ceux qui ont contribué à son émergence, et de renforcer l'identité de la ville d'Angers ancrée dans un riche terroir.

J’ai donc imaginé un totem semblable à un phare sur les rives de la Maine (vert et lumineux) qui serait un symbole du végétal. Placée au cœur de la ville, cette œuvre d’art inviterait à découvrir ou redécouvrir le patrimoine végétal de l’Anjou.

Les différents croquis réalisés permettent de mieux illustrer cette œuvre d’art : la base de ce totem servirait de support pour des expositions changeantes, thématiques et ludiques, au centre une colonne végétale serait constituée de diverses plantations, en haut de grandes feuilles en fer forgées s’orientant avec le vent rendraient le totem plus vivant et ce dernier se finirait par une pointe éclairée de vert, symbolisant un bourgeon.

Ce totem de 8 à 10 mètres de haut attirerait la curiosité et ferait rayonner la renommée d’Angers, capitale du végétal.    

PORTEUR : GUILLAUME RENAU

Catégorie : Culture dans la ville

Budget : 35 000 €

En voyage à Amsterdam, je suis passé devant l'emblématique "IAMSTERDAM". Il y avait énormément de personnes qui faisaient des selfies devant le monument et qui partageaient la photo sur les réseaux sociaux.

Je me suis tout de suite dit que c’était ce qu’il fallait à Angers pour faire de la publicité sur notre ville.

Mon projet est donc d’avoir une structure mobile "J'❤ANGERS" ou "#ANGERS" (message qui reste à déterminer) qui pourrait changer de place dans la ville en fonction des évènements culturels par exemple.

Cela permettrait de développer la notoriété et l'attractivité de notre ville en utilisant un visuel qui sera facilement mis en avant sur les réseaux sociaux par les habitants et les touristes. 

I AM AMSTERDAM

ONLY LYON

En Centre-Ville et autres quartiers en fonction des événements.

PORTEUR : ALEXIS LIVET

Catégorie : Partage & Solidarité

Budget : 3 500 €

Notre projet est d’installer deux frigos solidaires dans des endroits fréquentés de la ville d’Angers afin que les angevins puissent y accéder en déposant ou en prenant de la nourriture. Ce projet est inspiré du modèle Berlinois et a par la suite été mis en place dans d’autres villes comme Lyon, Marseille, Paris et Caen. Il est actuellement porté par une dizaine d’étudiants de l’Université Catholique de l’Ouest.

Le principe est assez simple. Des bars, des restaurants acceptent de loger le frigo dans leur structure pour une durée minimale de 3 mois. La structure d’accueil se charge de sortir le frigo le matin et le rentrer la nuit. Il vérifie également si les produits déposés sont consommables mais cette responsabilité revient surtout à la personne déposant le produit et/ou le récupérant. Ce projet à trois objectifs :

- Il permet une réduction du gaspillage alimentaire. A une heure où surproduction et gaspillage de masse se mêlent, il nous paraît essentiel de trouver une solution. Nous jetons chaque année en France 20 kg de denrées alimentaires encore consommables par personne pendant que d’autres ont des difficultés pour se nourrir. En effet, en 2010 ; 8.6 millions de Français vivaient avec moins de 964 euros par mois ce qui représente 14.1% de la population Française.

- De plus, les restaurants sont responsables de 14% du gaspillage par année qui représente 10 à 20 milliards d’euros en France en termes de pertes. Installer des frigos à Angers mais partout en France permettrait de réduire ces chiffres de manière significative avec le temps.

- Pour finir, l’installation d’un frigo solidaire permettrait de créer un espace d’échange dans les quartiers d’implantation du frigo.

Il y a bien entendu des normes sanitaires à respecter. La structure d’accueil se charge de l’entretien, de l’hygiène et du relevé de température du frigo. Ces normes sont aussi à la charge de tous citoyens l'utilisant.

Mode d'emploi d'un frigo solidaire

De l'envie à la concrétisation

PORTEURS : ARMELLE RINEAU, LOUISE P, MARIE G, GABRIEL M, MARGAUX B ET DAPHNE L POUR L'ASSOCIATION DES FRIGOS SOLIDAIRES

Catégorie : Confort & Embellissement de la ville

Budget : 70 000 €

Je propose de développer l'espace pique-nique où sont installés les barbecues dans le Parc du Lac de Maine. Le but est de créer un espace complémentaire à côté de celui actuel où l'on installerait des planchas connectées. C'est un moyen connecté, design, et simple pour attirer de nouveaux angevins au Lac de Maine.

Ces planchas connectées permettent de diminuer le danger (situées en hauteur, cuisson au milieu seulement et sans angles saillants pour sécuriser les enfants, pas de flammes, pas de combustion...) et de donner une nouvelle dynamique au parc, à l’image d’Angers ville connectée. Les dégradations faites aux arbres (notamment l’arrachage de branches pour récolter du bois à faire brûler...) seront moins nombreuses. De plus avec ce nouveau mode de cuisson il est possible d’installer ces équipements à des endroits plus à l'ombre (arbre ou tonnelle); impossible pour les barbecues ! Cette plancha est en inox donc résistante aux intempéries.

Ces barbecues connectés pourront être utilisés par toute personne possédant un smartphone et ayant téléchargé une application gratuite associée. Cette application est simple d'utilisation. Elle permet de repérer les appareils disponibles (géolocalisation), les activer et régler la température. Concernant la sécurité : l'appareil s’arrête automatiquement dès que l'utilisateur s’éloigne avec son smartphone. 

PORTEUR : QUENTIN DA COSTA